Adresse
3 boulevard des Capelles 31830 Plaisance du Touch
Tél : 05.61.07.37.97
Mail : veterinairelabbe@gmail.com
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Voici un article destiné à ton blog vétérinaire sur les communications interventriculaires (CIV) chez le jeune chat, avec un ton accessible pour les propriétaires d’animaux tout en gardant une rigueur médicale. Je te propose également un concept simple pour une petite vidéo explicative à intégrer.
La communication interventriculaire (CIV) est une malformation cardiaque congénitale relativement rare chez le chat, mais qui peut avoir des conséquences importantes si elle n’est pas diagnostiquée et suivie correctement.
Le cœur est divisé en quatre cavités : deux oreillettes et deux ventricules. Le septum interventriculaire est la cloison qui sépare les deux ventricules. Lorsqu’une communication anormale (ou « trou ») existe à ce niveau, on parle de communication interventriculaire. Cela permet au sang de passer directement du ventricule gauche (riche en oxygène) au ventricule droit, ce qui court-circuite une partie du cycle normal de la circulation sanguine.
La sévérité de la CIV dépend de sa taille et de sa localisation :
Un jeune chat porteur d’une CIV peut présenter :
L’examen de référence est l’échocardiographie Doppler, qui permet de visualiser la communication, d’en mesurer la taille, d’évaluer la direction et la vitesse du flux sanguin à travers le défaut. Une radiographie thoracique et une mesure de la pression artérielle pulmonaire peuvent compléter le bilan.
Le pronostic dépend de la taille de la CIV, de l’évolution de la surcharge cardiaque et de l’apparition d’une hypertension pulmonaire. De nombreux chats avec des CIV minimes vivent une vie normale, tandis que les cas plus graves doivent être surveillés de près.